La bataille de Baziège (1219)

Le Lauragais étant un des bastions du catharisme, Baziège eut aussi ses croyants et ses “maisons” de parfaits et de parfaites. Zone intense de passage, le village eut à subir les excès des armées des croisés qui le traversèrent à plusieurs reprises.

En septembre 1217, Simon de Montfort, “un dimanche, arrive à Baziège, à l’heure de prendre logis, mais non pour s’y reposer. Et à l’aube, avec le jour bel et clair, il fait prendre les armes à sa troupe, sonner les trompes, élever les étendards, caparaçonner les chevaux; il se dirige vers Toulouse plein de menaces” (La Chanson de la Croisade albigeoise l. 186 -99)

Après la mort de Simon de Montfort et à l’époque du siège de Marmande par son fils Amaury de Montfort, eut lieu, en 1219, aux portes de Baziège une bataille qui opposa les croisés à l’armée du comte de Toulouse venu prêter main forte au comte de Foix; ce fut l’une des rares victoires des occitans sur les croisés.

Programme des 28 et 29 septembre 2019
Commémoration et reconstitution des 800 ans de la bataille :

Samedi 28 septembre 2019

Conférences organisées par l’ARBRE – Coopé en matinée

Suivies l’après-midi par Los Majorettos, puis la reconstitution de la bataille, chemin des romains

En fin de journée, vous pourrez échanger avec les reconstituteurs et visiter le camp

Vous trouverez également sur place des livres, des oreillettes et des boissons pour vous désaltérer

N’hésitez pas à venir déguster de la « cervoise » comme dans les temps médiévaux !!

Dimanche 29 septembre 2019

Aura lieu à 11h l’inauguration de la stèle aux allées P Marty sur le son de La Cansou avec lecture du poème de Daniel HERLIN

Et toute la journée :

• Exposition de peintures à la Halle – Les créations lauragaises
• Exposition de photographies à la Coopé – par BAZIMAGES, association baziégeoise

Manifestation organisée par l’association « Baziège 1219 – 2019 » avec le concours de la Mairie de BAZIEGE

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«  Le comte Raymondet surgit, impétueux

Comme un lion royal au-devant de ses hommes.

Emporté droitement par son palefroi noir,

Le front bas sous le heaume et la lance dardée,

Il charge au plus épais de l’ardente mêlée. »

.”

(La chanson de la Croisade. l. 211 v.163-170)

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